Resultado de anos de políticas públicas ridículas; agora as vésperas da Copa o desespero esbarra na incompetência. É o bandido contra o cidadão, a polícia contra o cidadão.
Não,tenho dúvida que, com a maior parte dos brasileiros impedidos de assistir a sua própria Copa de dentro dos estádios, pois hoteis, ingresso e passagens aéreas com preços absurdos, o povo estará na rua novamente ... uma pena, mas a realidade está ai ...
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/04/23/bresil-emeutes-a-rio-de-janeiro_4405521_3222.html
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Brésil : émeutes à Rio de Janeiro
Pneus brûlés pour faire des barricades, coups de feu et casse : de violentes émeutes ont éclaté dans la soirée du mardi 22 avril dans une favela du quartier touristique de Copacabana, dont deux grandes avenues et un tunnel ont été fermées à la circulation.
Un danseur de la favela Pavao-Pavaozinho, Douglas Rafael da Silva Pereira, 25 ans, aurait été tué par les forces de l'ordre après avoir été confondu avec un trafiquant de drogue, selon la police citée par les médias brésiliens. Ses amis affirment qu'il a été battu à mort par la police alors qu'il s'était réfugié dans une école de la favela qui bénéficait d'une Unité depolice pacificatrice (UPP) depuis décembre 2009 en vue de la sécurisation de la ville pour laCoupe du monde (12 juin-13 juillet).
« Les circonstances de la mort de Douglas font l'objet d'une enquête. Le rapport fait sur place indique que les blessures de Douglas sont compatibles avec une mort occasionnée par une chute. Témoins et habitants seront convoqués pour témoigner », a de son côté indiqué la police dans un bref communiqué.
« ON EST BLOQUÉS CHEZ NOUS »
« Cela a commencé vers 17h30 [22h30 à Paris]. Il y a de la fumée partout, des tirs dans la rue et des personnes courent pour rentrer chez elles. De nombreux camions du BOPE [police d'élite] viennent de monter dans la favela [de Pavao-Pavaozinho]. On est bloqués chez nous, on ne peut pas sortir », a déclaré à l'AFP Etienne, un étudiant français installé à Rio, qui habite dans la rue Saint Roman, rue qui monte à la favela.
Des hélicoptères survolaient la zone où un trafiquant surnommé « Pitbull » était recherché.
Jasper, étudiant néerlandais qui habite également dans la rue Saint Roman, a également témoigné à l'AFP : « J'ai essayé de rentrer chez moi en taxi par Ipanema, mais le taxi n'a pas voulu aller jusqu'au bout et a fait demi-tour. Là, en redescendant, on a vu des groupes de personnes portant des armes, peut-être des policiers en civil. »
L'électricité était coupée dans toute la favela, selon un autre témoignage, et la rue Saint Roman était toujours bloquée par les forces de l'ordre à 19h30 locales (0h30 à Paris).
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